Le kirpan interdit à l'assemblée nationale

[Amélie Thibault]

Mardi dernier, quatre représentants du World Sikh of Canada n’ont pu pénétrer dans le parlement à l’assemblée nationale, car ils ont refusé d’enlever leur kirpan. Deux hommes et deux femmes devaient faire une apparition à la commission parlementaire sur le projet de loi 94 concernant les accommodements dans l’Administration gouvernementale. Deux de ces représentants se sont donc retirés puisque le port du kirpan est interdit au parlement, de même que dans les avions et aéroports. Malgré le fait que leur arme, symbolisant la lutte contre l’injustice et l’oppression, était immobilisé, le bureau de sécurité de l’assemblé leur ont refusé l’accès à l’établissement étant donner que l’arme traditionnelle des sikh était considéré comme une arme blanche . Balpreet Singh Boparai un des deux réfractaires, a affirmé avoir su avant même de s’y rendre, que le port du kirpan était interdit dans ledit établissement mais qu’il avait espéré, en toute connaissance de cause, un accommodement. Les deux récalcitrants ont ensuite publié un communiqué pour se plaindre de l’exclusion à laquelle ils ont dû faire face dans cette situation. Nous savons qu’un tel évènement s’est produit l’an dernier pour un groupe de sikh. Dix-neuf d’entre eux ont retiré ladite arme. Personnellement, je crois que les gardiens de sécurité de l’assemblée nationale ont eu entièrement raison de demander aux deux personnes concerner de quitter l’établissement après leur refus catégorique d’enlever leur kirpan. Puisqu’ils connaissaient la loi interdisant le port d’arme blanche dans l’enceinte du parlement, ils auraient du respecter cette condition. Je crois également que leur attitude face à la situation était déplacée vu leur connaissance vis-à-vis cette loi et qu’ils n’auraient aucunement du émettre un communiqué pour démontrer leur mécontentement. Cette situation se retrouve selon moi dans la partie Tension et conflits.