Une autre guerre civile éclate, cette fois-ci en Côte d'Ivoire
Page 1 sur 1
Une autre guerre civile éclate, cette fois-ci en Côte d'Ivoire
Alors que les cameras sont dirigées vers la Libye, la violence se manifeste, encore une fois en Afrique. La côte d’Ivoire, en proie à des tensions internes, se révolte à son tour. Une guerre civile a éclaté au cœur même du pays.
Commençons par le début : Quand et pourquoi les manifestations – très violentes – ont-elles débuté?
Remontons au 28 Novembre dernier : Journée des élections présidentielles. Le pays a été remis entre les mains d’Alassane Ouattara, qui en toute légalité a reçu le plus grand nombre de votes. Un seul petit hic… qu’arriverait-il si le nouvel… ancien président, Laurent Gbagbo, refusait de quitter son poste? Premièrement, les autres dirigeants d’Afrique de l’Ouest essaieraient de lui remettre les idées en place. Puis, cette tactique échouant, le chaos s’installerait petit à petit… Et bien, c’est exactement ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire.
Les événements sont devenus ENCORE plus violents, lorsque l’un des ministres du gouvernement a encouragé le peuple ivoirien à «dénoncer» les étrangers qui résident dans le pays. Les actes, toujours aussi violents, sont devenus des actes racistes, xénophobes. Pas étonnant que plus d’un million de personnes aient fui Abidjan, la capitale nationale.
Fuir quoi? Les «Pro-Gbagbo». Ceux qui, si on se fie à Human Rights Watch, «(…) battent à mort des ressortissants étrangers avec des bâtons, des briques ou les endorment avec du gaz avant de les brûler vivants». Je ne veux pas trop m’attarder sur les autres crimes qui ont été commis, mais je crois que votre imagination compense très bien.
Jusqu'à maintenant, on compte au minimum 460 morts, et l’économie est en chute libre. Les deux clans : Pro-Ouattara contre Pro-Gbagbo n’hésitent pas à faire feu dans les quartiers résidentiels.
-----------------------------------------------------------
C’est maintenant le moment d’exprimer mon opinion sur le sujet. Avec le vent de révolte qui se répand dans les peuples arabes, le continent africain est soumis à bien des soubresauts. Dans le cas des pays arabes, ces révoltes sont synonymes d’espoir. Alors qu’en Côte d’Ivoire, la guerre civile ne peut mener qu’à une seule chose. Le chaos.
Je ne peux imaginer ce que doit être la vie «quotidienne» là-bas. Craindre le viol, le meurtre, la torture, l’humiliation à chaque secondes doit être horrible et terriblement épuisant. Vivre dans un endroit où les droits humains sont brimés doit être terrifiant.
Je crains le pire, si la communauté internationale n’agit pas maintenant… Comme elle a décidé de le faire en Lybie.
Cet article se situe dans le thème «Tensions et conflits» ainsi que dans les sous-catégories «revendications» et «droits humains»
PERREAULT, Laura-Julie. «Cri d’alarme pour la Côte d’Ivoire» Quotidien La Presse, Édition Week-End, 26 Mars 2011, n°134, p.A 37
Commençons par le début : Quand et pourquoi les manifestations – très violentes – ont-elles débuté?
Remontons au 28 Novembre dernier : Journée des élections présidentielles. Le pays a été remis entre les mains d’Alassane Ouattara, qui en toute légalité a reçu le plus grand nombre de votes. Un seul petit hic… qu’arriverait-il si le nouvel… ancien président, Laurent Gbagbo, refusait de quitter son poste? Premièrement, les autres dirigeants d’Afrique de l’Ouest essaieraient de lui remettre les idées en place. Puis, cette tactique échouant, le chaos s’installerait petit à petit… Et bien, c’est exactement ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire.
Les événements sont devenus ENCORE plus violents, lorsque l’un des ministres du gouvernement a encouragé le peuple ivoirien à «dénoncer» les étrangers qui résident dans le pays. Les actes, toujours aussi violents, sont devenus des actes racistes, xénophobes. Pas étonnant que plus d’un million de personnes aient fui Abidjan, la capitale nationale.
Fuir quoi? Les «Pro-Gbagbo». Ceux qui, si on se fie à Human Rights Watch, «(…) battent à mort des ressortissants étrangers avec des bâtons, des briques ou les endorment avec du gaz avant de les brûler vivants». Je ne veux pas trop m’attarder sur les autres crimes qui ont été commis, mais je crois que votre imagination compense très bien.
Jusqu'à maintenant, on compte au minimum 460 morts, et l’économie est en chute libre. Les deux clans : Pro-Ouattara contre Pro-Gbagbo n’hésitent pas à faire feu dans les quartiers résidentiels.
-----------------------------------------------------------
C’est maintenant le moment d’exprimer mon opinion sur le sujet. Avec le vent de révolte qui se répand dans les peuples arabes, le continent africain est soumis à bien des soubresauts. Dans le cas des pays arabes, ces révoltes sont synonymes d’espoir. Alors qu’en Côte d’Ivoire, la guerre civile ne peut mener qu’à une seule chose. Le chaos.
Je ne peux imaginer ce que doit être la vie «quotidienne» là-bas. Craindre le viol, le meurtre, la torture, l’humiliation à chaque secondes doit être horrible et terriblement épuisant. Vivre dans un endroit où les droits humains sont brimés doit être terrifiant.
Je crains le pire, si la communauté internationale n’agit pas maintenant… Comme elle a décidé de le faire en Lybie.
Cet article se situe dans le thème «Tensions et conflits» ainsi que dans les sous-catégories «revendications» et «droits humains»
PERREAULT, Laura-Julie. «Cri d’alarme pour la Côte d’Ivoire» Quotidien La Presse, Édition Week-End, 26 Mars 2011, n°134, p.A 37
Camille Lopez- Messages : 5
Date d'inscription : 13/01/2011
Sujets similaires
» Guerre Civile en Côte d'Ivoire
» L’eau non potable tue plus que le cancer, le sida et la guerre réunis.
» L’eau non potable tue plus que le cancer, le sida et la guerre réunis.
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum