Des Équatoriens Pourraient Détenir le Secret d'une Longévité Accrue
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Des Équatoriens Pourraient Détenir le Secret d'une Longévité Accrue
De gauche à droite : un petit-fils de 7 ans, le grand-père de 67 ans, une petite-fille de 5 ans et un petit-fils de 10 ans.
Depuis 1987, le Dr Jaime Guevarra-Aguirre étudie des villageois qui ont une situation très particulière : ils mesurent généralement moins de trois pieds et demi! Et ce n’est pas tout! Grâce aux études et aux suivis sur ces petits équatoriens par le docteur, on a remarqué qu’il n’y avait qu’un nombre infime de personnes ayant développé un cancer ou le diabète, deux maladies liées étroitement au vieillissement. Leur situation, bien qu’avantageuse, se fit nommer syndrome tout de même, le syndrome Laron.
L’explication de ce phénomène est relativement simple : une mutation de leurs cellules fait qu’elles ne captent pratiquement pas d’hormones de croissance aussitôt la puberté terminée (ce qui explique la photo, où les enfants ont reçu des traitements empêchant l’arrêt de croissance). Valder D. Longo, un chercheur sur le vieillissement à l’Université du Sud de la Californie, voit ce syndrome avant tout comme une façon d’allonger la durée de vie des animaux en laboratoires. Des souris ayant le même genre de déficience eurent une moyenne de durée de vie 40% plus longue que leurs confrères dits « normaux ». Présentement, les chercheurs veulent surtout redonner une croissance normale aux plus jeunes des villageois, mais ils croient aussi qu’il sera possible de trouver une issue pour augmenter la durée de vie des espèces.
Ces équatoriens sont originaires de l’Europe, arrivés peu avant le 16e siècle, et sont appelés « conversos » (terme utilisé dans l’article en anglais). Ils ont majoritairement gardé leur aspect car ils étaient dans un petit village, éloignés des villes, de la civilisation (malgré qu’ils portent de belles chaussures...) et qu’il fondaient leur famille surtout dans ce même village, ce qui a permis de garder leur « originalité ».
Personnellement, je suis en total accord avec l’utilisation possible de ces gênes pour allonger la vie de certains animaux qui sont déjà condamnés à rester en laboratoire de toute façon. Il est également bien et potentiellement utile d’avoir découvert un gêne qui retarde littéralement l’apparition de cancers ou du diabète, ça pourra peut-être sauver de nombreuses vies.
Par contre, je ne suis pas sûr qu’il est bien de « ramener les enfants à une croissance normale », c’est un peu ce qui fait leur différence parmi les autres peuples.
Cet article peut se rapporter au thème « Population » et dans le sous-thème « Urbanisation » car le fait que ces villageois soient restés dans leur village sans être dispersés ou soient partis dans les villes a permis la conservation des gênes qui nous intéressent tant aujourd’hui.
« Group of Ecuadorean Villagers May Hold Secret to Longevity » par Nicholas Wade, New-York Times (NYTimes.com), [En Ligne] (Consulté le 16 février 2011)
Alex Bérubé-Robert- Messages : 5
Date d'inscription : 11/01/2011
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